Le négoce a toujours été pratiqué à Salon, placé aux carrefours des grandes routes. La vigne est abondante et l’industrie oléicole florissante. Lorsqu'Adam de Craponne établit son canal, les paysans complantent en oliviers une grande partie du terroir. L’agriculture prédominante est la culture de l’olivier et l’élevage du mouton. Les activités artisanales et industrielles sont les tanneries et les filatures.
1600-1800 – Salon de Provence, ville industrielle
1603 : Un hiver désastreux fait périr les oliviers.
En 1709, Salon compte 4567 habitants.
1748 : La manufacture de soie est très importante ; les fileuses salonaises sont désignées comme monitrices à la manufacture royale de Versailles.
1785 : L’industrie se réduit à la fabrication de chandelles, de draps grossiers, du cuir, des chapeaux.
1800-1900 – Salon de Provence, ville de l’huile et du savon
En 1801, il reste 1 500 pieds d’oliviers sur 700 000 pieds comptés jadis. Huit savonneries importent la soude d’Arles et de Marseille.
En 1813, quinze charrettes sont destinées à l’importation et à l’exportation entre Salon et Lyon et même Paris. L’apparition du chemin de fer en 1873 permet à l’industrie de l’huile de se développer, entraînant celle du savon et le négoce du café vert.
1885 : Les Rampal, savonniers, travaillent à l’usine Marius Gounelle à Salon.
1900-1914 – L’Age d’Or de Salon de Provence
A l’Exposition Universelle en 1900, Salon est primé pour son commerce extrêmement florissant en huiles, savons et cafés, et devient le premier centre savonnier après Marseille.
1907 : Création de la savonnerie Rampal. Les négociants en huiles très fortunés se font construire de belles demeures. On fait la fête.
1909 : Un terrible tremblement de terre détruit plusieurs savonneries.
1910 : L’industrie du conditionnement prospère : estagnons, tonneaux, bonbonnes et caisses.